Je rejoins les arguments du rapporteur, d’autant que notre langue jouit déjà de la plus haute protection dans le cadre de la Constitution puisque son article 2 précise que le français est la langue de la République. De plus, la loi Toubon du 4 août 1994 dispose que la langue française est « un élément fondamental de la personnalité et du patrimoine de la France ». Cette loi, dont nous avons récemment fêté les vingt ans, constitue une assise très solide de la politique de protection et de développement de l’usage de la langue française. C’est pourquoi je vous propose, moi aussi, le retrait de l’amendement. S’il était maintenu, je devrais y opposer un avis défavorable.