Je soutiens l’initiative de Mme Dessus et la félicite de persister car l’introduction de cet amendement dans nos débats me paraît symptomatique. Il est en effet le complément, ou mieux, le corollaire – je n’ai pas dit le contrepoint – de la valorisation, depuis des années, des langues étrangères, de la diversité linguistique ou des langues régionales, qui sont, assurément, des combats légitimes, voire, demain, des langues minoritaires, si je me réfère aux déclarations du Président de la République. Cet amendement est donc un facteur d’équilibre puisqu’il permet de rappeler que la pratique, la maîtrise et la défense de la langue française sont des enjeux qui méritent d’être régulièrement valorisés.
Certes, la loi Toubon est un socle solide : elle me paraît toutefois trop souvent oubliée. L’amendement de Mme Dessus constitue une utile piqûre de rappel.