Ce raisonnement de nature financière est compréhensible. Mais il s'agit alors non pas de contrôle médical, mais de contrôles d'ordre administratif. La sécurité sociale réalise très peu de contre-visites médicales réellement efficaces.
En outre, sous la pression de la sécurité sociale, les médecins prescrivent désormais des arrêts non plus de 5, mais de 3 jours ouvrables, ce qui correspond au délai de carence dans le secteur privé. Dès lors, ces arrêts de travail ne coûtent plus rien à la sécurité sociale, mais demeurent entièrement à la charge des employeurs.