Tous ceux qui connaissent M. Villeroy de Galhau savent avec quelle rigueur il s'est, dans les fonctions qu'il a exercées, tenu à l'écart des intérêts privés, et combien il est attaché au service public.
Ma question portera sur la politique monétaire. J'ai souvent salué ici la clairvoyance de M. Mario Draghi, et l'audace avec laquelle il a su prendre des mesures non conventionnelles pour éviter des catastrophes économiques – clairvoyance qui n'a malheureusement été partagée ni par l'ancienne Commission européenne, ni par les États membres de l'Union. Comme beaucoup d'entre nous, j'ai particulièrement apprécié le remarquable exposé de M. Benoît Coeuré, récemment auditionné par cette commission et celle des affaires européennes. Comment vous situez-vous dans ces débats, et notamment sur les mesures non conventionnelles ? Que peut-on améliorer – pour employer un doux euphémisme – dans les politiques européennes, après les graves défaillances que nous avons connues ?