Intervention de Henri Emmanuelli

Réunion du 29 septembre 2015 à 14h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Emmanuelli :

Il est inutile que je répète ce qu'a dit Pierre-Alain Muet ; je souscris entièrement à ses propos.

Je lis chaque année le rapport de la Banque de France, et depuis au moins un demi-siècle, il en sourd un dogmatisme replié sur lui-même. Il serait bon que vous apportiez un peu d'oxygène à cet exercice, par exemple en abordant parfois la question – qui n'apparaît jamais – des rémunérations.

Mme la rapporteure générale a eu raison d'insister sur la question de la titrisation. Les banques d'origine doivent conserver à mon avis bien plus que 5 % à 10 % des titres, et il faut prévoir des mécanismes de garantie.

En matière de politique budgétaire et monétaire, pensez-vous vraiment que la Grèce va rembourser sa dette ? Et, même si cela n'apparaît pas dans le traité de Maastricht – je l'ai voté, vous n'êtes donc pas le seul coupable dans cette salle –, ne vous semblerait-il pas opportun que la Banque centrale européenne ne se préoccupe pas seulement de l'inflation, mais aussi du niveau d'emploi, comme c'est le cas pour la Federal Reserve des États-Unis ?

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