Merci, monsieur Villeroy de Galhau, de votre magnifique présentation. Vous avez déjà répondu à de nombreuses questions. Je voudrais insister pour ma part sur la nécessaire rénovation de l'image de la Banque de France, mais aussi de la façon dont elle traite avec les particuliers comme avec les entreprises. En particulier, la Médiation du crédit me semble beaucoup trop prudente : les TPE qui veulent développer des actions très innovantes sont encore trop souvent laissées sur le carreau. Je veux vous faire confiance, mais je voudrais aussi que vous reveniez prochainement devant cette commission pour nous parler de cette modernisation.
Je voudrais également revenir, sur un ton plus grave, sur ce que vous avez vécu et que nous vivons tous. Je regrette profondément la désaffection de nos concitoyens pour ceux qui s'engagent aujourd'hui dans la sphère publique. Aux fonctionnaires, on dit qu'ils ne devraient pas être parlementaires ; quant à ceux qui viennent du secteur privé, ils sont immanquablement soupçonnés de corruption.
Pour ma part, je le redis, j'ai envie de vous faire confiance.