Intervention de François Villeroy de Galhau

Réunion du 29 septembre 2015 à 14h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

François Villeroy de Galhau :

Bien sûr, et cela ne concerne pas que moi ! Mais ces quelques semaines m'ont rendu très sensible sur ce point.

S'il ne fallait choisir qu'une seule étiquette, j'aimerais que ce soit celle du service public : c'est là que sont mes tripes. C'est là mon vrai engagement. En revanche, l'étiquette de banquier ne me résume pas. J'ai une expérience bancaire, que j'assume ; j'ai fait, je crois, comme banquier, des choses utiles à mon pays ; j'ai d'ailleurs toujours été du côté de la banque de détail, et proche du terrain.

Plusieurs d'entre vous ont parlé d'arrogance ou de mépris. J'espère n'en avoir pas montré la moindre trace. J'ai mes limites, je l'ai dit ; mais en général, parmi les quelques qualités que l'on veut bien me reconnaître, on cite la capacité d'écoute, l'ouverture et le respect des autres, y compris de ceux qui ont des opinions différentes. Cela vaut pour les 150 économistes signataires. J'espère être le plus mauvais représentant possible de l'oligarchie financière et de son arrogance. Je vous demande pardon de ces mots personnels, mais ils viennent, je vous l'assure, du plus profond de moi.

Vous me demandez, monsieur Faure, où j'irai après. La réponse honnête, c'est : je ne sais pas.

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