À mon avis, la quasi-totalité. Dans les années 1990, elles hésitaient encore et utilisaient plutôt le contrôle médical comme une mise en garde. Aujourd'hui, dès lors qu'un salarié s'est soustrait implicitement à un contrôle, elles n'ont plus guère d'état d'âme.
Souvent, les employeurs procèdent à des contrôles ciblés à la demande des collègues du salarié arrêté, parce qu'ils doivent suppléer à son absence et connaissent éventuellement la véritable raison de son arrêt. Il ressortait d'une enquête menée par la société Securex que plus des trois quarts des salariés souhaitaient que leur employeur renforce les contrôles sur les arrêts de travail dans leur entreprise.