Page 164 du projet de loi de finances est réaffirmé l'engagement du Premier ministre de ne pas fragiliser davantage les collectivités locales qui sont déjà en difficulté. Malheureusement, celui-ci ne se retrouve pas dans les mesures présentées.
Je regrette la diminution de 5 % des crédits de paiement de la politique de la ville. Je note toutefois avec satisfaction l'extension du Fonds de compensation pour la TVA (FCTVA) aux dépenses d'entretien des bâtiments publics et le maintien de la dotation exceptionnelle pour la DETR.
Je remarque que la dotation de solidarité urbaine (DSU) occupe cinq lignes dans le document et la dotation de solidarité rurale (DSR), deux pages. J'ai le sentiment que la ville a été un peu oubliée dans la réforme de la DGF. Enfin, je ne retrouve plus la dotation de développement urbain (DDU), devenue dotation politique de la ville (DPV). A-t-elle été supprimée ?
Je regrette que le Fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC) ne soit doté que d'un milliard d'euros alors qu'il devait monter en puissance pour atteindre 1,2 milliard.
L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire attend un rapport sur un éventuel renforcement de ses moyens. Qu'en est-il ?