Certes, il y a des femmes qui ont des emplois précaires, mais ne pourrait-on pas plutôt envisager un système qui permettrait aux gens de travailler dix, douze ou quinze heures, en fonction de leurs besoins ? Prenons l'exemple du portage de journaux, tâche qui requiert une dizaine d'heures par semaine. Des personnes d'une quarantaine d'années qui ont déjà un emploi à temps partiel pourraient être intéressées par ce type de métier.
Mme Khirouni a rappelé que la loi prévoit des dérogations, mais à quoi rime-t-il de voter des lois qui nécessitent, pour être applicables, d'être assorties d'une multitude de dérogations ? Du reste, certains signataires de l'accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013, aussi bien du côté des salariés que de celui des employeurs, se rendent bien compte que cette mesure n'est pas bonne.
Je suis donc défavorable à l'amendement.