Je propose de revenir sur l'abrogation de la loi du 20 mars 2012 qui aurait permis de mieux tenir compte des particularités du milieu rural. En effet, les jeunes désertent certains endroits où l'on ne trouve pas de foncier pour construire pour des raisons tenant à la géographie ou parce que les terrains sont trop chers. Ainsi, dans ma circonscription, bien qu'il y ait des emplois dans le domaine de la viticulture, les villages se vident, les écoles ferment. La majoration de 30 % des droits à construire nous aurait aidés et je crains que l'abrogation de cette mesure n'accentue encore la désertification de nos communes. Vous ne tenez pas suffisamment compte de l'aménagement du territoire. C'est pourquoi je m'abstiendrai sur cette proposition de loi.