Madame la ministre, nous apprenons avec stupéfaction que l’un des deux malfaiteurs, qui a succombé à ses blessures, avait bénéficié d’une permission de sortie en mai dernier, puis qu’il avait été fiché « S » – en voie de radicalisation – et qu’il était en fuite.
La colère des forces de police et l’incompréhension des Français est d’autant plus grande que ce permissionnaire affichait à son casier judiciaire pas moins d’une trentaine de condamnations, notamment pour des faits de vol à main armée, violences volontaires, association de malfaiteurs.
Madame la ministre, c’est le crédit de la justice qui est en jeu aujourd’hui. Vous ne pouvez éternellement esquiver votre responsabilité en vous abritant derrière l’indépendance des juges.