J’en appelle une nouvelle fois à la responsabilité de chacun en vous mettant en garde contre toute confusion. Monsieur le député, soyez sérieux : je ne sache pas que le Syndicat national des Pilotes de ligne ait appelé à voter en 2012 pour François Hollande.
Alors que cette organisation se refuse à toute discussion sérieuse sur l’avenir de la compagnie, il appartient aux pilotes d’Air France de faire preuve de lucidité.
Eux qui accomplissent un métier admiré et s’acquittent d’une mission essentielle – transporter des millions de passagers par an – doivent s’asseoir autour de la table, discuter et participer à la recherche de la solution pour l’avenir d’Air France.
Enfin, vous avez prononcé le mot de « chienlit », que nous avons déjà entendu en fin de matinée. La remise en cause permanente des corps intermédiaires, des syndicats, de l’indépendance de la justice et de ce qui fonde la démocratie, par ce mot de « chienlit », qu’a employé également Nicolas Sarkozy, est dangereuse.