De ce grand fourre-tout, nous retiendrons bien sûr l’article 1er, qui énonce le beau principe de la liberté de la création, et ses déclinaisons à l’article 2. Ensemble, nous les avons enrichis, précisés, rappelant, à la veille de l’examen du projet de loi sur le numérique, que la liberté de création commence par la défense du droit de propriété intellectuelle.
Nous ne voudrions pas cependant que cette belle déclaration soit le paravent de votre désintérêt d’État. Comment ne pas être choqué, au moment même où nous examinions ce projet de loi important, par ce reportage où le Président de la République exprime à sa nouvelle ministre de la culture son manque profond de sincérité à l’égard des artistes ?