Finalement, trois écoles s’affrontent. D’abord, celle des rapporteurs, selon laquelle il n’est pas question d’aller plus loin par rapport à la première lecture du texte. Ensuite, celle dont les tenants ont déposé des amendements pour aller encore plus loin – je n’en suis pas mais elle est aussi cohérente. Enfin, celle – et c’est la nôtre – qui s’inquiète des dérives possibles. En effet, je ne crois pas que nous nous arrêterons là : nous irons de plus en plus loin, avec bonne conscience, vers une société de plus en plus déshumanisée. Elle fera de moins en moins confiance aux professionnels pour prendre les décisions, elle sera de plus en plus paranoïaque et compliquée.
Cet amendement vise à rappeler cela, en évitant une séparation trop importante entre les êtres humains, considérant que certains sont en fin de vie mais qu’il n’existe pas deux types d’êtres humains en fin de vie.