Avant de laisser la parole à mes collègues, je me permets de revenir sur le sujet de la dissuasion que vous avez abordé. Il est vrai qu'elle prend deux formes : la dissuasion conventionnelle et la dissuasion nucléaire. Vous avez évoqué les risques liés aux armes nucléaires compte tenu de votre proximité géographique avec la Russie ; il s'agit d'un sujet de préoccupation en France également puisque nous sommes le seul pays de l'Union, avec le Royaume-Uni, à disposer d'une capacité nucléaire de manière indépendante sur le territoire européen.
Je passe la parole à M. Jean-Michel Villaumé, par ailleurs président du groupe d'amitié France-Lituanie.