Une première fusion, difficile et malheureuse, réalisée en 2006 avec Lucent, avait laissé un goût amer. En quoi celle de 2016 avec Nokia pourrait nous rendre plus optimistes ? En 2006 aussi, on nous avait annoncé que la fusion ferait de la nouvelle entreprise le champion des télécoms.
Vous nous avez dit qu'à Alcatel-Lucent, les salariés étaient âgés et qu'il fallait renouveler les personnels. Je crois que cela se traduit, dans le plan, par l'embauche de jeunes ingénieurs sur les quatre ans à venir. Mais votre ancien directeur général avait voulu insuffler un esprit de startup à l'entreprise. Cela s'est-il traduit par une transformation de la culture d'entreprise ?
Enfin, le départ de M. Michel Combes a été fort médiatisé. On a bien sûr beaucoup parlé de sa rémunération, et du code de bonne conduite du Medef s'agissant de l'octroi de gratifications aux patrons qui s'en vont. On a constaté que ce code de bonne conduite n'avait eu qu'un effet limité. Estimez-vous qu'il faille passer par la loi pour essayer de résoudre ces questions difficiles, qui se posent de façon récurrente ?