Intervention de Pascal Guihéneuf

Réunion du 30 septembre 2015 à 16h15
Commission des affaires économiques

Pascal Guihéneuf, CFDT :

Je vais reprendre quelques points.

Commençons par le très haut débit. On en a parlé en introduction, de très belles choses se font dans le cadre du plan « Souveraineté Télécom ». Mais je crois que maintenant, il faut parler des actes, et non plus du plan. C'est un peu long à mettre en place. Les idées sont là, il faut mettre en face de chaque projet les techniciens et les ingénieurs qu'il faut.

Ensuite, vous avez demandé comment les salariés avaient perçu le départ de M. Combes. Déjà, ils ne savent plus compter au-delà d'une certaine somme – 7 millions, 14 millions… Ensuite et surtout, ils se sont sentis trahis car il est parti avant la fin prévue, avant la date qu'il avait lui-même annoncée. Cette attitude, qui n'a pas été bien ressentie, est un peu contradictoire avec ce qui s'était passé précédemment. Le fait que la situation de l'entreprise se soit améliorée, alors qu'elle était au bord du gouffre, avait joué en sa faveur. Maintenant, ce sentiment a disparu : on ne veut pratiquement plus entendre parler de M. Combes ! C'est aussi le cas des clients, et pas seulement d'Orange. En effet, ceux-ci ne sont pas très contents de savoir que leur stratégie est aux mains de l'un de leurs concurrents.

Les salariés ont également compris que c'était le « code du Medef » qui s'appliquait. Nous préférerions que ce soit le code du travail ! Le salarié « lambda » qui démissionne ne reçoit pas la moindre rémunération. En revanche, après sa démission, M. Combes a reçu une forte somme du conseil d'administration.

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