De plus en plus de spectacles vivants de musique classique sont retransmis en direct. C'est d'ailleurs de cette nouvelle source de recettes que provenait, l'an dernier, la quasi-totalité des ressources budgétaires du Metropolitan Opera de New York. La France étant assez timide en la matière, je suis persuadée qu'une mesure prenant en compte la diffusion d'arts vivants se déroulant en direct – tels que le festival off d'Avignon – grâce aux nouvelles technologies serait une avancée. J'entends bien qu'il faille évaluer le coût de la mesure d'ici à la séance publique. Mais ne croyez pas qu'un tel dispositif ne bénéficiera qu'aux seuls disc-jockeys (DJ) – dont le travail est par ailleurs fort respectable.