Je félicite les rapporteurs pour leur travail. Leur rapport d'étape nous permet de mesurer l'impact de la loi consommation dix-huit mois après son adoption. C'est là un outil qui devrait nous permettre de corriger certains de ses effets.
Nous examinons ce rapport alors que le monde agricole vient de vivre une crise sans précédent. Vous faites état de l'extrême inquiétude des producteurs et de la grande tension des relations commerciales entre industriels et distributeurs. Tout au long du cycle des négociations, fournisseurs et grande distribution se sont livrés à un véritable dialogue de sourds. Et, une fois les négociations achevées, les fournisseurs se plaignent de l'attitude des distributeurs ! La guerre des prix ne profite à personne, ne fait aucun gagnant.
Vous retirez des auditions auxquelles vous avez procédé qu'il est impératif de repenser les relations entre les fournisseurs et les distributeurs. Vous avancez deux pistes : le développement de la médiation et la labellisation des bonnes pratiques, d'une part, le renforcement du rôle de la Commission d'examen des pratiques commerciales, d'autre part. Pouvez-vous développer ces pistes ? Peut-on aller plus loin ?