Il y a 200 millions sur la table, ainsi qu'une clause de sauvegarde.
Les recettes des ventes de Rafale ne s'imputent pas sur le budget de la Défense. L'intérêt, pour mon ministère – et il est majeur –, c'est que nous avons évité d'avoir, pour soulager l'industriel, à accélérer nos commandes de Rafale alors que ce n'est pas prévu dans la loi de programmation. L'actualisation de la LPM en aurait été plombée. En outre, ces exportations nous permettent de préparer l'avenir. Si l'industriel n'est pas en mesure, avec le soutien du ministère de la Défense, d'anticiper ce que sera l'avion de combat de 2030, si nous manquons des moyens technologiques, nous nous retrouverons dans une situation extrêmement délicate à cet horizon. Les exportations sont aussi une préparation à notre propre sécurité pour demain.
Sur les 250 millions de recettes de cession, 200 millions viennent du compte d'affectation spécial « Gestion du patrimoine immobilier » et 50 millions de cessions de matériel.
Quant aux nouvelles recrues, quelque 5 000 d'entre elles iront à l'armée de terre, les autres au renseignement et à la cyberdéfense.