Intervention de Hélène Paumier

Réunion du 29 septembre 2015 à 14h30
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Hélène Paumier, professeure de lettres et chargée de mission sur l'éducation et le numérique à l'association des centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active, CEMEA :

Depuis leur création en 1936, les CEMEA ont une forte culture du média, d'abord autour de l'imprimerie, et, plus récemment, avec la création de l'association Enjeux e-medias et l'organisation du Festival du film d'éducation. À la suite de l'annonce par M. François Hollande, Président de la République, de la création d'une « Grande école du numérique », les CEMEA ont souhaité créer un poste fléché « éducation et numérique » – et non « école et numérique », le terme « éducation » renvoyant au temps aussi bien scolaire que péri et extrascolaire. J'occupe donc un poste transversal au sein de l'association nationale pour promouvoir un réseau de formateurs. L'idée est de mener des formations au sein des CEMEA, de plus en plus sollicitées du fait, notamment, des demandes croissantes dans le cadre des projets éducatifs territoriaux (PEDT).

Nous participons en ce moment au projet Déclic numérique. En effet, un appel à projet initié dans le cadre des programmes d'investissements d'avenir (PIA) a été remporté par trois associations d'éducation populaire, La Ligue de l'enseignement, les FRANCAS et les CEMEA. L'objectif est de former au numérique 6 000 animateurs péri et extrascolaires qui formeront eux-mêmes les enfants et cela selon trois axes : robotique et programmation, création vidéomédia, réseaux sociaux. Un beau et grand défi pour l'éducation populaire, sachant qu'actuellement les animateurs périscolaires sont majoritairement des femmes à temps partiel.

L'année dernière à Paris, le LP2I et l'association « Elles bougent » ont organisé une rencontre avec des élèves, à laquelle Mme Axelle Lemaire, Secrétaire d'État chargée du numérique, a participé et au cours de laquelle des ingénieures de Google, entre autres, ont pu témoigner de la possibilité pour les femmes ingénieures d'intégrer les professions du numérique, où les différences de salaire sont moins importantes au départ que dans d'autres domaines. Vendredi dernier, la déléguée régionale en Poitou-Charentes de l'association « Elles bougent » m'a envoyé un mail indiquant que la troisième édition des « Sciences de l'ingénieur au féminin », une journée de sensibilisation aux métiers d'ingénieur organisée par cette association en partenariat avec l'Union des professeurs de sciences et techniques industrielles (UPSTI), se tiendra le 26 novembre prochain. Cette session regroupera une centaine de lycées et collèges, soit près de 6 000 collégiennes et lycéennes.

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