Je n'ai pas de données chiffrées, mais je dirais que cela ne joue pas forcément, le numérique étant aujourd'hui largement utilisé comme un outil, alors qu'auparavant, un certain nombre d'élèves venaient dans notre établissement pour faire de l'informatique, y compris après le baccalauréat. Comme l'a montré M. Pierric Bergeron dans sa thèse, les élèves d'établissements innovants comme le nôtre poursuivent très souvent des études plus longues, mais aussi dissonantes, c'est-à-dire qu'ils mettent très longtemps à se stabiliser professionnellement ; ils le font plutôt dans des parcours valorisants – par exemple, en commençant des études d'ingénieur, avant d'envisager une carrière de professeur d'histoire et de géographie.