Monsieur le directeur général, je tiens à vous féliciter pour le lancement de cette candidature et pour l'association tant des sportifs que des élus qui a permis de confirmer l'engagement de Paris.
Ma première question porte sur le lien entre, d'une part, la sphère publique et politique, et, d'autre part, le mouvement sportif. L'une des raisons de l'échec de la candidature aux Jeux olympiques de 2012 est-elle, selon vous, l'omniprésence des politiques par rapport au monde sportif ? Vous estimez qu'il faut mettre les sportifs en avant pour espérer l'emporter. Pensez-vous que la candidature actuelle est, cette fois-ci, plus équilibrée et que les politiques se mettront en retrait ?
Ma seconde interrogation porte sur le financement de cet événement. Paris présente des atouts, parmi lesquels la présence d'équipements sportifs et d'installations opérationnelles. Il nous manque une piscine à la hauteur des compétitions, un village olympique, ainsi que des transports sécurisés et cohérents avec le projet olympique. Ces dépenses sont nécessaires pour le développement économique de la métropole du Grand Paris. Mais vous le savez mieux que nous, les événements sportifs de dimension mondiale comme les JO ont une tendance au gigantisme, ce qui entraîne des surcoûts – sans compter les conséquences néfastes sur le plan écologique. Comment appréhendez-vous ce risque financier ? La candidature de Paris peut-elle rompre avec les dérives financières ? Pouvons-nous être au rendez-vous de cet événement tout en privilégiant la sobriété ? Plus généralement, pouvons-nous bâtir des Jeux à la française et, si oui, quels en seraient les aspects les plus forts ?