Merci, messieurs, de votre présence aujourd'hui.
J'aborderai le soutien à cette candidature avec un double regard. Le regard de ceux qui ne vivent ni à Paris ni en Île-de-France, mais pour qui les Jeux, c'est la France, d'où leur fierté et leur envie de voir leur pays en haut de l'affiche. Et le regard de ceux qui ne sont ni consommateurs ni acteurs d'événements sportifs, mais qui sont conscients des enjeux – économiques, touristiques, sociaux, culturels, urbains, etc. – que représentent les Jeux olympiques.
La flamme olympique, nous avons tous envie de la voir passer de commune en commune, car elle a le pouvoir de redonner confiance en notre nation, de fédérer un peuple et de nous réapprendre à nous émouvoir, à rire, à pleurer, à vivre ensemble. Partout, dans nos petites communes, nous avons envie d'avoir l'attitude de campagne dont vous avez parlé. N'hésitez pas, monsieur le directeur général et vous tous, à rappeler que le désir de la flamme, chaque commune de France doit l'incarner ! C'est une des conditions de la victoire.
Et ce n'est pas qu'une question d'argent. Dans ma petite commune de 3 000 habitants, on se propose tout au long d'une journée de courir, de marcher, de danser, de chanter, de faire du hand-ball – toutes les associations seront représentées –, derrière une flamme symbolique qui passera de main en main, d'association en association, et de terminer ce marathon par une descente de la Vézère en canoë. C'est simple et gratuit. C'est une idée fédératrice, qui montre que nous sommes tous solidaires des Jeux, tous prêts à accueillir des champions des cinq continents – un beau défi quand l'accueil de tant d'êtres humains nous demandant l'asile n'est pas encore compris de tous. Il s'agit, certes, d'une modeste contribution, mais les Jeux doivent être l'affaire de tout le peuple de France, et toutes nos communes peuvent la réaliser.