La question des transports est effectivement cruciale. Elle renvoie non seulement au programme du nouveau métro, mais surtout à la modernisation du système de transport existant. On ne peut pas imaginer faire venir les gens du monde entier avec le système de transport tel qu'il existe aujourd'hui, notamment en région Île-de-France, ce qui suppose des investissements importants pour moderniser tous les réseaux de RER. Or pour reprendre le proverbe chinois, « il est déjà plus tard que tu ne le crois ». D'où l'urgence de décisions politiques au plus haut niveau sur cette question, qui avait été envisagée très en amont par nos amis britanniques dans le cadre des Jeux 2012.
Ensuite, l'après-Jeux doit impérativement être intégré au projet de candidature. Ce sujet n'est pas une spécialité française, ni même une spécialité internationale, à part quelques exemples, dont celui de nos amis britanniques, encore eux, qui ont su réutiliser les équipements sportifs, transformer le village olympique et même développer un des quartiers du Grand Londres. L'exemple inverse, celui d'Athènes, avec des équipements inutilisés qui se dégradent au soleil, est extrêmement douloureux. La prise en compte de l'après-Jeux sera un élément de crédibilité et d'adhésion générale de nos compatriotes à la candidature.
Enfin, ces Jeux olympiques devront être des jeux pour tous – pas seulement pour les Franciliens –, mais aussi être accessibles au plus grand nombre, et pas uniquement à ceux qui auront les moyens d'acheter des places. Deux conditions essentielles à l'unité nationale autour de cette candidature de Paris, que je soutiens totalement en tant qu'élu francilien et fan des Jeux olympiques.