J’espère que nous aurons tous à l’esprit cette réalité durant nos débats.
Notre politique fiscale envers les ménages obéit, quant à elle, à une logique simple, la justice fiscale et la lutte contre les inégalités. Cette logique s’inscrit dans un mouvement de baisse des prélèvements, puisque nos efforts d’économies ont pu prendre le relais des ajustements par l’impôt décidés par nos prédécesseurs et maintenus pendant la première phase du quinquennat.
Chaque année depuis le début de la législature, nous avons fait un pas supplémentaire dans cette voie. Il n’y a peut-être pas eu de « grand soir fiscal », car ce n’est pas ainsi que l’on réforme, mais il y a eu une succession de mesures cohérentes et progressives, qui conduiront, en 2017, à un système fiscal beaucoup plus juste qu’il ne l’était en 2012.