Intervention de Valérie Rabault

Séance en hémicycle du 13 octobre 2015 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2016 — Présentation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault, rapporteure générale de la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire :

Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur pour avis de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, mes chers collègues, nous nous retrouvons, comme chaque année à l’automne, pour examiner le projet de loi de finances, c’est-à-dire les perspectives des finances publiques de la France pour 2016 et le budget de l’État pour 2016.

Ce projet de loi de finances pour 2016 s’inscrit dans un double environnement économique : d’un côté, la plupart des paramètres économiques sont favorables à la reprise – taux d’intérêt bas comme le prix du baril du pétrole ou taux de change euro-dollar favorable aux exportations – ; de l’autre, des inquiétudes nouvelles se font jour sur la demande mondiale, ce qui a conduit le Fonds monétaire international à revoir à la baisse ses prévisions économiques globales.

Ce projet de loi de finances pour 2016 intervient à un moment lui aussi double, en quelque sorte. D’un côté, des résultats économiques sont là, n’en déplaise à nos collègues de l’opposition : le déficit budgétaire est passé, pour la première fois depuis 2008, sous la barre des 4 % du produit intérieur brut et, pour la première fois depuis 2011, les marges des entreprises sont revenues à 31 % de leur valeur ajoutée, contre 29 % encore l’an dernier. Ces résultats sont tangibles et nul dans cet hémicycle ne devrait les contester, sauf à se complaire dans la mauvaise foi.

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