Et comme, monsieur le secrétaire d’État, vous êtes doté d’un organe vocal particulièrement puissant, je me rappelle que vous ne cessiez de vous écrier : « 200 millions, c’est impensable ! ». C’est ainsi que l’on a abordé la campagne électorale, en promettant que les dotations ne baisseraient pas ; et effectivement, dans la loi de finances pour 2013, elles n’ont pas été réduites. Résultat : une amputation de 1,5 milliard en 2014, et de 3,7 milliards par an en 2015, 2016 et 2017. C’est beaucoup trop rapide ! Vous payez là le prix de votre incohérence et de promesses mirobolantes de campagnes électorales que l’on n’arrive pas à tenir.