Le président de la commission des finances a cependant rappelé les craintes que l’on pouvait nourrir quant à l’évolution de la fiscalité écologique, en particulier de la TICPE. L’écologie a bon dos, et je veux alerter nos concitoyens au-delà des murs de notre assemblée : nous partageons les impératifs écologiques et sommes favorables au développement durable, mais que ne met-on sous le pavillon de l’écologie ! Les Français ont beaucoup à craindre à cet égard, car tout cela abîme une belle idée : quand ils auront compris qu’on invoque l’écologie pour masquer les augmentations d’impôt, alors c’est une priorité forte, que nous faisons nôtre sur tous ces bancs, que le Gouvernement aura abîmée.
Les économies ne sont pas au rendez-vous. Vous sacrifiez de ce point de vue, madame la rapporteure générale, à un exercice que d’autres avant vous ont sans doute connu, celui qui consiste à associer rigueur – y compris vis-à-vis des amis politiques – dans le rapport écrit et amabilité à l’oral : c’est un peu l’inverse de ce que l’on pratique dans la magistrature.
Vos propos ne sauraient toutefois contredire ce que vous avez écrit.