L’ensemble de ces mesures, monsieur le député, ont un coût, en année pleine, de l’ordre de 1,3 milliard d’euros. Nous avons décidé de tenir l’engagement de réduire de 9 milliards d’euros les contributions des entreprises en comptabilisant ce montant de 1,3 milliard d’euros – à hauteur de 1 milliard d’euros seulement, ce qui représente au passage une perte de 300 millions d’euros pour le budget de l’État.
Nous avions le choix et nous avons pris cette décision après réflexion. Alors que nous aurions pu, par exemple, diviser par deux la mesure consistant à laisser s’éteindre la contribution exceptionnelle pour les grandes entreprises, ce qui aurait été une mesure pérenne, ou diminuer le taux de l’abattement de ces cotisations, nous avons opté pour un recul de trois mois dans le temps, qui correspond à environ 1 milliard d’euros. Il s’agit d’une mesure « one shot ». (« Parlez français ! » sur plusieurs bancs du groupe Les Républicains) – ou d’un « fusil à un coup », pour employer une expression française.