Que dit-elle ? Que l’inflation, l’année prochaine, devrait être de 1 %, l’objectif de la BCE se situant plus exactement un peu en dessous de 2 %.
Pour construire ce budget, je retiens donc l’hypothèse de la BCE. Elle mentirait donc ? Je veux bien, mais ce serait tout de même un peu exagéré de le prétendre compte tenu de son travail, de sa sagesse et de la capacité de ses économistes à faire des prévisions dans ce domaine-là.
Si nous laissions de côté ce débat sur l’insincérité budgétaire, tellement convenu, et que l’on admette que le budget repose sur des bases solides – même si rien n’est certain puisque c’est de l’avenir dont il s’agit –…