Intervention de Marie-Louise Antoni

Réunion du 2 octobre 2015 à 10h00
Groupe de travail sur l'avenir des institutions

Marie-Louise Antoni :

Monsieur Accoyer, je note plus de convergences que de divergences. J'ai assisté ici à une leçon de démocratie. Qu'avons-nous fait sinon essayer de converger dans nos diversités ? Et nous sommes parvenus, me semble-t-il, à un consensus du bon sens.

Je dois dire que je ne suis pas émue par les articles parus dans la presse. Heureusement que les médias parlent de notre groupe de travail. Les journalistes guettent la moindre occasion mais le rapport est d'une telle qualité qu'ils auront, je pense, beaucoup de mal à le caricaturer.

C'est le début d'un processus. À partir de nos points de convergence, allons plus loin.

Comme Bernard Thibault, j'arrivais dans cette enceinte avec de très fortes convictions sur la manière de refaire la démocratie sociale et économique. Mais en vous entendant les uns et les autres, je me suis dit qu'il fallait fixer d'abord un cadre et je suis prête à participer à une commission qui nous réunirait Bernard Thibault et moi-même et sans doute d'autres intervenants sur ces sujets. Autrement dit, je suis plus optimiste sur notre capacité à bâtir ensemble un nouveau dialogue économique et social, qui est essentiel. Toutefois, si le chômage continue à progresser au même rythme, nos propositions de réforme ne tiendront plus car notre société se délitera.

La justice est un autre enjeu fondamental. Cela mériterait que nous nous y attelions en suivant la même méthode.

Grand merci à ce duo de présidents qui nous a conduits tout au long de nos débats. L'histoire a une valeur exemplaire pour éclairer les problèmes contemporains. Voyons les points de convergence au lieu de nous complaire à souligner les particularismes de la France. Merci également aux équipes de l'Assemblée nationale qui ont permis de rendre ce texte intelligent et partageable.

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