Je veux féliciter à mon tour les rédacteurs de ce prérapport qui me paraît tout à fait fidèle à nos débats. Je partage la plupart des propositions qu'il contient, même si certaines d'entre elles, notamment la non-limitation du nombre des commissions parlementaires ou la fusion du Sénat et du CESE, suscitent ma réticence. J'exprimerai néanmoins deux regrets. Le premier a été évoqué par Denis Baranger. Le second concerne l'articulation des institutions européennes et françaises. Bien entendu, il faut repenser le rôle et la responsabilité du Président de la République, mais n'oublions pas que les députés européens apparaissent bien souvent comme hors-sol. C'est pourquoi je déplore que nous n'ayons pas fait de propositions pour rapprocher ces derniers des citoyens ou pour renforcer le lien entre députés européens et députés nationaux.