Et ce sera également le cas en 2016 en raison de notre rigueur de gestion.
Pour 2016, les hypothèses retenues par le Gouvernement sont encore une fois conformes au consensus des économistes et il faut ici souligner que le temps des budgets construits sur des hypothèses fantaisistes est bel et bien révolu.
L’effort à la fois inédit et exigeant de réduction des déficits, en ligne avec nos engagements européens, se poursuit donc dans ce budget sur la base non pas de coupes de crédits et de postes aveugles, génératrices de dysfonctionnements, voire de disparition pure et simple de services publics, mais sur une analyse rigoureuse de l’efficacité des dépenses et de l’ensemble des mesures d’optimisation à déployer.
Certes, il n’y a pas de sang sur les murs, mais nos résultats en matière de maîtrise de la dépense publique montrent que la démarche est efficace.
L’objectif de 50 milliards d’économies sur trois ans, que nous avons annoncé l’année dernière, sera respecté. Cet effort sera mis en oeuvre en 2016 par l’ensemble des administrations publiques à proportion de leur poids dans la dépense publique. Cet effort représente 5,1 milliards d’euros pour l’État, 3,5 milliards d’euros pour les collectivités territoriales, 3,4 milliards d’euros pour l’assurance maladie et 4 milliards d’euros sur les autres dépenses de protection sociale.
Pour 2016, le déficit de l’État devrait être de nouveau en baisse, certes de 1 milliard, parce que l’État prend en charge 11 milliards d’euros de baisse des impôts.