Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le président de la commission des finances, madame la rapporteure générale, mes chers collègues, avant d’aborder quelques réflexions concernant les collectivités locales, je voudrais à mon tour souligner la cohérence et les avancées contenues dans ce projet de budget. C’est effectivement, comme vous l’aviez annoncé, un budget qui ne trahit pas les engagements que vous aviez pris. « Dire ce que l’on fait ; faire ce que l’on dit », en un mot : redonner du sens à la parole politique.
Ce budget poursuit les efforts de la mise en oeuvre du plan d’économies de 50 milliards d’euros, indispensable pour préserver l’avenir.
Personne ne peut raisonnablement s’opposer à une telle orientation, d’autant plus qu’elle ne se fait pas au détriment de priorités énoncées et, là aussi, tenues : la sécurité, la défense, la justice, la culture et l’éducation bénéficieront de moyens supplémentaires. Cela relève non seulement d’engagements tenus, mais aussi d’impérieuses nécessités.
Dans ce domaine, comme dans d’autres, l’héritage a été lourd (Exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains) – et nous ne l’avons sans doute pas assez dit, non comme un élément de polémique permanente entre une majorité et une opposition,…