Le troisième principe est celui de la compétitivité de l’impôt. Oui, nous condamnons le fait que vous ayez remis en cause la TVA sociale proposée par l’ancienne majorité. Oui, nous devons stabiliser l’impôt sur les sociétés. Oui, nous devons revoir la taxation sur le patrimoine dans notre pays.
En définitive, on voit bien qu’il s’agit d’un budget creux, d’un projet de loi de finances vide, avec des économies en trompe-l’oeil, une concentration de l’impôt et une trop brutale diminution des dotations de l’État aux collectivités territoriales. Vous l’aurez compris : ce n’est pas l’heure du « Grand soir » fiscal, c’est celle des grands déboires fiscaux pour la majorité !
La clé, c’est la relance de l’investissement et, d’abord et avant tout, celle de nos valeurs : à savoir, le mérite, l’effort, la responsabilité, les libertés. Un budget, ce n’est pas uniquement des chiffres et des documents comptables, c’est aussi une vision de la société.