Intervention de Monique Rabin

Séance en hémicycle du 13 octobre 2015 à 21h30
Projet de loi de finances pour 2016 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Rabin :

Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, depuis le début de la soirée, chacun s’est exprimé, avec les mêmes mots-clés que l’année dernière, sur le projet de budget pour notre pays en 2016. Si nous sommes plus détendus dans cette assemblée que l’an passé, c’est parce que l’épée de Damoclès européenne – expression qu’on lit un peu partout – ne pèse pas aussi lourdement que les années précédentes, tant il est vrai que les engagements de la France sont respectés. Il faut dire que nous partions de loin !

Certes, le contexte externe est favorable avec des taux d’intérêt bas, le prix de l’énergie faible et un taux de change plus propice aux exportations. Mais ce contexte ne doit pas faire oublier le volontarisme du Gouvernement, très rigoureux dans ses choix de réduction de la dépense publique et, je le souligne, de modernisation de l’action publique. Aujourd’hui, pour la première fois depuis 2008, le déficit public est inférieur à 4 % du PIB : puissent les journalistes déclinistes nous lire et nous entendre !

Comme chaque fois qu’elle est au pouvoir, la gauche a un discours de vérité et agit. À ce stade, je voudrais souligner l’effort de nos administrations qui, au nom de la réduction de la dépense, tentent d’offrir un service similaire avec beaucoup moins de moyens à nos concitoyens.

Que dire, dès lors, de la promesse de nos adversaires de droite de faire non pas 50 milliards d’économies, mais 100 ou 150 ?

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