Quant à la seconde grande nouvelle, elle n'a rigoureusement rien à voir avec la précédente : elle est même son exact contraire. Et pour cause : elle est destinée à un tout autre public, puisqu'il s'agit de Bruxelles, de l'Allemagne, des Européens et, accessoirement, de ce fameux « ennemi invisible » dénoncé par le candidat Hollande ; je veux parler des marchés. Benoîtement, le professeur Ayrault nous a annoncé, hier, qu'au lendemain du « tournant très positif » qu'a constitué le sommet européen des 28 et 29 juin, il soumettrait au Parlement le traité européen de stabilité financière, dont, hier encore, le candidat Hollande ne voulait pas entendre parler, mais qui – miracle ! – est devenu acceptable depuis que vous l'auriez « renégocié ».