…notre sécurité, les communications, tout ce qui fait que la France fonctionne –sans oublier l’école.
Je considère que c’est un débat sain, qu’il convient de mener sans passion. De toute façon, la question reviendra dans cet hémicycle au cours des prochaines années : on ne peut pas continuer ainsi, avec une moitié de Français qui, certes, paient des contributions sociales, la redevance audiovisuelle, la taxe d’habitation, mais sont totalement déconnectés de la problématique de l’impôt sur le revenu. Quand, à la télévision, on leur dit que leurs impôts vont baisser, ils ne savent pas ce que cela veut dire parce qu’ils n’en paient pas.
C’est un débat sain que nous devons engager tranquillement, et qui de toute façon sera récurrent. Soit vous le subissez, soit vous le prenez à bras-le-corps. Le grand courage du député Hammadi est de l’avoir suscité dans son propre parti – un parti au sein duquel beaucoup de tabous sont en train de sauter.