Cette année encore, le médicament, qui ne représente que 15 % des dépenses d'assurance maladie, va fortement contribuer à la réduction des dépenses de cette branche. Il faut dire que le Gouvernement ne veut pas prendre de mesures structurelles pour essayer de résoudre le problème budgétaire par des réformes de fond portant, par exemple, sur la carte hospitalière ou sur le virage ambulatoire – qui est envisagé de manière tout à fait marginale.
Le Gouvernement va donc faire peser l'effort sur le médicament en prévoyant un taux négatif d'évolution du chiffre d'affaires de 1 %, alors que ce taux avait déjà été appliqué en 2015. J'observe qu'à l'époque, le Gouvernement avait prévu un taux d'évolution à zéro entre 2015 et 2017. Je propose, quant à moi, de fixer effectivement ce taux à zéro, pour éviter de taxer une évolution négative.