Le rapport IGF-IGAS sur la maîtrise de l'ONDAM 2013-2017, rendu public en juillet 2012, met en évidence les marges d'économies dans l'organisation de notre système de soins et en particulier au sein de l'hôpital : la dépense en soins hospitaliers représente 36 % de la dépense de santé en France contre 29 % en moyenne dans les pays de l'OCDE ; la France dispose d'un nombre d'équivalents temps plein (ETP) hospitaliers pour 1 000 habitants parmi les plus élevés de l'OCDE, à savoir 17,88 ETP contre 10,99 en Allemagne.
Le rapport formule plusieurs scénarios d'évolution, dont l'un prévoit des économies de 15 milliards d'euros, dont 60 % sur l'hôpital public. L'indispensable restructuration de l'offre de soins hospitalière doit s'accompagner d'une stratégie sur l'évolution des effectifs hospitaliers, avec des gains possibles dès 2014.
Tel est l'objet du présent amendement, qui me paraît essentiel pour essayer de sauver ce qui peut l'être.