Un tel rapport permettrait de revenir sur le contenu de celui de la Cour des comptes, publié en 2014, et qui soulignait que des hôpitaux avaient atteint un niveau d'endettement de 29,3 milliards d'euros déjà en 2012, dont une bonne part financée par des emprunts structurés. J'ajoute que l'application des 35 heures à l'hôpital a été, de l'aveu de M. Jospin lui-même devant une commission d'enquête de l'Assemblée, un échec. Sur l'ensemble des établissements de santé, une augmentation de 2 milliards d'euros de la masse salariale a été constatée.
Enfin, les 35 heures n'ont pas diminué l'absentéisme à l'hôpital, lequel n'a fait que s'accroître, atteignant sept jours pour le personnel médical et vingt-cinq jours pour le personnel non médical. En 2012, l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) estimait à 200 millions d'euros le coût de l'absentéisme au sein de ses établissements.