Je m'en réjouis, car je pense notamment qu'il serait dommage de ne pas mieux mettre en valeur le potentiel indéniable de l'École nationale supérieure des technologies et industries du bois située à Épinal, que j'avais constaté en me rendant sur place dans le cadre des investigations liées à mon rapport.
En ce qui concerne les recherches sur l'air intérieur, elles méritent vraiment un effort, car l'air intérieur est d'une qualité dix fois moindre que l'air extérieur.
Pour revenir sur l'accompagnement des PME innovantes, c'est une approche qui répond directement à la préoccupation centrale de mon rapport de l'OPECST et je constate avec satisfaction qu'elle est bien mise en valeur par votre rapport d'activité. Néanmoins, je reste sollicité encore aujourd'hui par des entreprises qui sont confrontées à des difficultés pour l'évaluation technique de leurs produits, peut-être parce qu'elles comprennent mal le dispositif ; je n'ai d'ailleurs pas manqué d'attirer votre attention sur ces difficultés.
Je souhaiterais, à cet égard, que vous puissiez nous faire un bilan des dossiers relatifs aux isolants minces réfléchissants, à la ouate de cellulose, ainsi qu'au cas d'une entreprise de Franche-Comté confrontée à l'obligation de changer de fournisseur pour un même sous-produit, à laquelle on demande de réengager une procédure complète d'évaluation technique.
J'aimerais aussi recueillir vos analyses sur le cas de l'entreprise vosgienne Techniwood, qui n'aurait toujours pas d'avis technique pour les éléments préfabriqués en bois et matériaux biosourcés qu'elle produit, à cause de la procédure de la résistance au feu, alors qu'elle aurait déjà engagé un million d'euros sur cette opération. Je vous saurais d'ailleurs gré de nous donner des indications sur les coûts d'obtention d'un avis technique pour les PME et PMI.