Les crédits d’impôt pour la production phonographique connaissent une évolution comparable à celle des crédits d’impôt en faveur du cinéma.
On commence par les jeunes talents, ensuite on les étend aux anciens sur le retour avant d’en faire bénéficier tout le monde, et enfin on les étend à l’international afin de soutenir l’export.
Les crédits d’impôt pour le cinéma ont ainsi connu une explosion au cours des dernières années – je vous communiquerai les chiffres tout à l’heure lorsque nous examinerons les amendements correspondants.
J’ajoute que les crédits du ministère de la culture ont été non seulement préservés, mais augmentés, à la différence de ceux d’autres ministères. En plus du maintien de la sanctuarisation, selon l’expression consacrée, du ministère de la culture, et alors que nous faisons un effort de redressement des comptes, doit-on multiplier les crédits d’impôt pour la production phonographique en visant des publics de plus en plus larges, dans un secteur dont je ne suis pas sûr qu’il soit réellement en crise ? Je suis inquiet quant à l’évolution de ces dépenses fiscales. C’est pourquoi le Gouvernement est défavorable aux amendements nos 488 et 489 .