Puisque nous citons des chiffres, permettez-moi d’en donner sur un autre sujet, madame la rapporteure générale : entre 2007 et 2012, la part des dépenses de recherche et développement des entreprises est passée de 1,31 % à 1,45 % du PIB. On peut toujours estimer que cette augmentation est trop faible ou trop forte, il s’agit néanmoins d’une augmentation.
Afin d’apporter une réponse à la question de M. Mariton, je vous livrerai un autre chiffre. La recherche et développement sous-traitée à l’étranger, et il convient ici d’être attentif au sens des mots, représente 1,32 % du montant déclaré des dépenses de recherche et développement.
Cela n’empêche pas, car il faudra approfondir ce travail, de se pencher sur le montant des dépenses de recherche et développement déclaré par des entreprises étrangères dont certaines filiales font de la R et D en France, et il y en a, heureusement ! Je ne sais pas si je réponds à la question de M. Mariton, mais je suis précis. Le montant des dépenses de la recherche et développement sous-traitée à l’étranger s’élève à 1,32 %, taux faible qui peut susciter quelques doutes ou quelques fantasmes.