Je voudrais revenir à des aspects concrets. J’ai pris note des chiffres évoqués par Mme la rapporteure générale faisant état d’une progression des dépenses de R et D, entre 2007 et 2012, de 53 % pour les PME, ce qui est plutôt important, et de 15 % pour les grands groupes. Bien sûr, ces derniers investissant des montants largement supérieurs, 15 % cela représente une masse plus importante.
Mais je ne comprends pas l’acharnement dont font preuve nos collègues GDR et écologistes, ou apparentés. Pourquoi s’acharnent-ils à lutter contre le crédit impôt recherche ? Il s’agit tout de même d’un dispositif qui fait consensus, qui a traversé tous les gouvernements et qui garantit l’emploi à l’avenir, ne vous en déplaise, chers collègues ! Si le secteur de l’automobile ne pouvait pas s’appuyer sur des programmes lourds de recherche et de développement menés avec l’ensemble des co-traitants et des sous-traitants qui y travaillent, comment maintiendrait-on l’emploi dans nos territoires ? Approfondissez un peu votre réflexion au-delà du simple chiffre à court terme ! Ce serait intéressant pour l’avenir du débat sur le crédit d’impôt recherche au sein de cette assemblée !