Je ne sais si vous m’avez mal compris ou si je me suis mal exprimé, monsieur Alauzet. En tout cas, je n’ai pas dit qu’il fallait tomber dans le gigantisme et condamner la proximité et le circuit court. Je ne suis pas spécialiste des questions agricoles – on ne peut être spécialiste de tout, même quand on est chargé du budget ! – mais il me semble qu’il faut parfois rechercher la complémentarité. Certaines filières agricoles orientées vers cette proximité peuvent difficilement offrir une surface de marché suffisante : il faut aussi faire appel, au moins pour quelques années sinon pour quelques décennies, à des circuits plus classiques, plus traditionnels. Il nous faut trouver le bon équilibre entre le développement des circuits courts, donc la proximité, et les filières plus traditionnelles, qu’il faut dès lors renforcer.
Aujourd’hui, le nombre d’abattoirs par rapport aux besoins et à la situation du marché est assez inadapté, qu’on le veuille ou non.