Il est possible de réaliser des économies dans le secteur du médicament. L'an dernier, par exemple, Mme Touraine a autorisé l'utilisation, pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l'âge, de l'Avastin, un médicament fabriqué par le laboratoire Roche, à la place du Lucentis, distribué par laboratoire Novartis mais mis au point par une filiale de Roche et trente fois plus cher. Roche s'y est naturellement opposé, mais Mme la ministre tient bon, et pour cause : l'emploi de l'Avastin permettrait de réduire le déficit de 5 % ! Il y a là des pistes à explorer.