et . Après la morale, après la rhétorique, après la science financière, j’appelle la physique au secours de notre débat. On sait que la masse d’une particule tend à disparaître quand celle-ci approche la vitesse de la lumière. Il en est de même des transactions : plus elles sont rapides, plus elles sont déconnectées de la réalité de l’économie. Un des objectifs d’une telle taxe, dans son principe puis dans sa réalisation, est de donner une consistance réelle à la transaction financière pour qu’elle redevienne au service de l’économie réelle.
C’est alors que la physique vient encore une fois à notre secours : sans frottements, les mobiles n’avancent pas. De même, sans une petite régulation qui lui permet d’être réfléchie et reliée à l’économie réelle, la transaction financière se déconnecte de l’intérêt général et de l’économie. Elle ne permet alors plus à l’humanité de s’organiser de manière fluide et progressiste.